Prélude - chapitre 10 - Tout ou rien

Publié le par Dragoun Lou

Série : CSI New York – Les experts Manhattan

Histoire : Danny et Lindsay emménagent ensemble pour fêter leur un an de couple. Don en souffre car il aime secrètement son meilleur ami. Rien ne va plus entre eux.

Genre :  Romance / Slash

Statut : 10 chapitres – Terminée

Rythme de parution : un chapitre par semaine


Public : Tout public.



Prélude

Chapitre 10: Tout ou rien.

Danny était songeur. Don ne l’avait pas rejeté dans l’ascenseur et ne lui tenait pas rigueur de cette malencontreuse maladresse. Il se dissimulait toujours derrière un masque mais celui-ci paraissait plus léger. Manifestement, d’être loin de lui, lui avait fait du bien. D’une manière générale son attitude le troublait. Essayait-il de lui faire passer un message, si oui, lequel ? Il préférait garder ses distances, prendre tout ce qu’il lui donnerait sans rien exiger.

****

Ils vaquèrent à leur occupation avec entrain. L’arrivée des beaux jours comme la période des fêtes n’impactaient pas sur la criminalité. Les policiers sur le pont, constataient les dégâts et en recherchaient les responsables.

Don sortait de l’hôpital. Sa cicatrice débarrassée de ses fils chirurgicaux turquoise cocotait hélas sous un nouveau pansement, plus léger certes mais tout aussi chiant à poser. Sa peau avait besoin de se consolider sans frotter sur une quelconque étoffe. Il pouvait laisser respirer son bras nu mais seulement à l’intérieur. Le soleil lui était interdit, car exposés à ses rayons, les tissus cicatriciels encore sensible prendraient une teinte brunâtre définitive au combien inesthétique. La perspective de garder des manches longues tout l’été ne l’enchantait guère. Mais ainsi protégée, sa marque blanchirait et s’estomperait avec le temps, sacrifier son bronzage lui paraissait beaucoup moins terrible.

Une autre blessure le préoccupait car le processus de guérison ne s'enclenchait pas. Son expert se comportait différemment avec lui. Il choisissait soigneusement ses mots, calculait son attitude pour éviter les prises de bec, approuvait ses dire sans pinailler, bref il s’écrasait. Ce nouveau Danny l’ennuyait.

D’un autre côté, Constance l’avait contacté. Le procureur souhaitait enregistrer sa déposition pour la verser au dossier, le dispensant d’un témoignage à la barre. Il devait donc retourner là-bas. Quand Randall serait extradé vers l’Etat de New York pour y être jugé de deux chefs d'inculpation de meurtre, il n’aurait pas non plus à subir le procès. Elle voulait aussi sa décision et il la lui donnerait.

Bien décidé à stopper cette spirale infernale qui maintenait le statut quo entre eux, il se rendit chez Danny. Son manque de lui soutenait sa détermination. Soit ils se mettaient ensemble, soit il décamperait de la côte est pour les prochaines décennies. La demi-mesure, il en avait tellement soupé qu’il en frisait l’indigestion.
Tout son avenir dépendait de cette discussion, l’importance de l’enjeu se nourrissait de l’ardeur de ses sentiments et vice versa. Il n’eut même pas à toquer à sa porte, que celle-ci s’ouvrait déjà.

Vêtu d’un survêt noir et d’un t-shirt très près du corps, son hôte se rendait à la salle de sport. Ses sources, à savoir Jess qui lui répétait ce que Sheldon lui confiait, disaient vrai. Il ne sautait plus sur tout ce qui avait une paire de sein dixit sa co-équipière, dépensant son énergie par la fréquentation assidue d’un gymnase. Le résultat était probant. Déjà canon avant, là il était carrément à tomber par terre. Les tablettes de chocolat en béton armée que laissait deviner son maillot invitaient à les redessiner avec les doigts, les lèvres et plus si affinité. Et ses pectos.

Don se racla la gorge dans le but d’endiguer cette vague de désir. Il se détacha à regret de ce torse si magnifiquement sculpté.

Statue était un thème fort à propos étant donné que Danny s’était figé. L’inspection dont il avait été l’objet et la lueur concupiscente qui s’était allumée dans les prunelles de son visiteur, le clouaient sur place.

— « Est-ce que je peux te parler.
— Tu tombes mal, comme tu le vois, j’allais partir.
— S’il te plait, ça ne sera pas long.
— Très bien, 10 minutes pas plus. »

Ils entrèrent jusqu’au salon. Connaissant bien les lieux, Don fut surpris des changements. L’appartement n’avait plus rien de la garçonnière bordélique. L’effort sur la déco et l’agencement différent des meubles l’avaient transformé en loft lumineux et confortable, son occupant avait muri. Il tenta un coup de poker pour tester ses réactions.

— « Je suis venu te dire adieu.
— Pardon ?
— Je retourne à Minneapolis. On m’a proposé un poste à temps plein là-bas et j’ai accepté. »

La réponse tardait à venir. Plus son mutisme durait, plus il la craignait.

— « C’est gentil de me prévenir. »
 La nouvelle qu’il redoutait se réalisait finalement. Depuis leur resto au Pasta Party, il le sentait. Si Don s’était si bien intégré, c’était parce qu’il s’y plaisait. Mais pourquoi le lui annoncer en face, et puis ce désir dans ces yeux, il ne l’avait pas rêvé. Qu’était-il sensé faire de cette perche qu’il lui tendait ? Voulait-il qu’il lui dise de rester ? En avait-il seulement le droit ?

A miser gros, on risque de tout perdre. Là, il était lessivé, ruiné jusqu'à l'âme.
— « Et c’est tout ce que ça te fait ?
— T’es assez grand pour prendre tes décisions.
Le brun soupira puis se lança.

— « Il n’y aura pas de prochaine fois, si tu me laisses passer cette porte, c’est fini. »

Danny ne soutint pas son regard, baissant les yeux, abandonnant. Il attendit cinq minutes, peut-être dix, et toujours rien. Alors, il fit un pas puis un autre. Ces pieds avoisinaient la tonne, mais il continuait. Il ne céderait pas. Il s’apprêtait à tourner le pommeau quand ce qu’il n’espérait plus, arriva enfin.

— « Don! .... ne t’en va pas. »

Il se retourna, son blondinet l’avait suivi seulement à quelques mètres de lui. Le soulagement fut de courte durée, la suite s’était perdue dans un silence qui les engloutissait, lancinant au rythme de leurs pulsations cardiaques.

— « Où est passé le Danny crâneur, sûr de lui, prêt à tout pour défendre les siens et ce en quoi il croit. Il m’aurait déjà dit mes quatre vérités sans fioriture ni concession. »

L’intéressé se tenait bien droit, le fixant. Il ne fuyait plus.
— « Il est toujours là mais il a trop honte. … Comment peux-tu encore vouloir de moi après ce que je t’ai fait. Je t’ai agressé, j’ai failli abuser de toi. Ton « je ne le pardonnerais jamais » résonne encore en moi si fort.
— Qu’est-ce que tu t’es imaginé ? J’étais là aussi. Je me suis bien défendu. On s’est battu, c’est vrai, on s’est dit des horreurs c’est vrai aussi. Je n’ai pas eu peur de toi ce jour là, je n'ai jamais eu peur.… Je suis prêt à passer sur cet épisode et tourner la page. Tu dois l’être aussi. Tu dois te pardonner à toi-même si tu veux qu’on avance…ensemble.
— Ton absence m’a fait réaliser à quel point tu comptais pour moi. Mais mon égoïsme t’a assez fait souffrir. Si ton bonheur est dans le Minnesota, je ne peux pas te demander de rester.
— Tu tiens à moi, comment ? »

Il y avait dans cette question une telle attente. Il lui offrait tant. Danny réduisit l'espace qui les séparait jusqu'à ce que son corps frôle le sien. Sans le toucher, il s'étira un peu pour chuchoter à son oreille. Tout ce qu'ils avaient traversé n'avait été que le prélude à cet instant.

— « Je t'aime. »

Il se décala. Nez à nez, leurs bouches se séduisaient. Laquelle des deux s’unirait à l'autre. Sous l'imminence de cette communion, pas de revendication, pas de domination, le partage était roi. Un dernier millimètre à parcourir, et la consécration, ce troisième baiser effaçait les deux premiers. Il était l'aboutissement d'une bataille, et le fondement de la paix, la fin d'une époque et le début d'une autre histoire. 

Ils ne résistèrent plus. Ils s'enlacèrent pour approfondir leur échange dont le bruit mouillé, érotique emplissait la pièce. Le silence aussi était vaincu.

— « Je crois que tu as raté ton heure de gym.
— J'ai trouvé mieux à faire. ...Et Minneapolis ?
— J'ai bien eu une proposition, mais je n'ai pas et ne vais pas y donner suite. Il faut seulement que j'y retourne pour être auditionner. C’est l’affaire de quelques jours.
— Tu restes ?
— Oui. 
— …. J’ai gardé le message que tu m’avais laissé quand tu m’as avoué tes sentiments.
— Pourquoi ?
— Je ne sais pas. Je n’ai pas eu la fin, y’avait plus de place. Qu’est-ce tu voulais me dire ? »
 
Don n’eut pas besoin de le réécouter, il se le rappelait par cœur.
— « Que je t’aime et que je ne voulais pas te perdre.
— Je reste avec toi aussi. »

Tendrement enlacés sur le canapé, ils jouissaient de la présence de l’autre. L'étreinte câline était amoureuse, sensuelle. Le sexe viendrait, mais pas tout de suite. Un dernier baiser et Don rentra chez lui. Le bonheur n’est ni un droit, ni une chance. Il ne s’atteint pas, il se construit et s’entretient. Ils prendraient leur temps pour le cultiver et en profiter jusqu’à l’ivresse.

****

Aéroport de Newark, Jeudi 7 H00

Une voiture dans le parking, deux personnes se disaient au revoir de façon intime, s’embrassant à l’abri des regards indiscrets. Ils gardaient jalousement pour eux leur relation toute neuve.

— « Rien que 3 jours, et après on se quitte plus.
— Tu ne vas pas te lasser de m’avoir toujours sur le dos ?
— Humm ! Ne me mets pas ces images en tête au moment où je pars.
— Quelles images !? »

Don captura ses lèvres une dernière fois avant de sortir du véhicule. Par leurs petites joutes verbales, ils s’apprivoisaient, dévoilant à mots couverts leurs envies et leurs désirs.

Ils poursuivaient avec délectation leur exploration mutuelle, leurs baisers s’accompagnant désormais de caresses. D’abord surpris, Danny avait été ravi d’apprendre que lui non plus n’avait jamais pratiqué avec les hommes. Il lui retrouvait ce côté exclusif et possessif qu’il aimait tant.

A Minneapolis, Constance devina, au visage radieux de son canard que celui-ci refusait. Elle était heureuse de le voir revenir si épanoui, même si elle devait lui dire adieu.

— « Ne me dis rien, j’ai compris.
— Merci.
— Elle sait la chance qu’elle a de t’avoir, au moins.
— Comment … ?
— Mon canard, je ne suis pas née de la dernière pluie, et j’ai de l’entrainement avec mes grands dadais de fils. »

Il voulait qu’elle sache pour Danny.
— « Il le sait. »

Il ? Comme ça, il s’était amouraché d’un homme, ça n’avait pas dû être simple, elle avait bien vu par quoi il était passé. Cette franchise et ce sourire la convainquirent que ce choix était le sien, qu’apparemment cela lui convenait. Elle le lui fit savoir par un enjoué :
— « Alors tant mieux. »

****

Un an plus tard.

Deux corps reposaient en chien de fusil, étroitement serré l’un contre l’autre. Don ne trouvait le sommeil que calé contre le torse de son amant, son bras reposant autour de sa taille, leurs mains jointes. Les draps portaient les traces de leurs récents ébats. Leur couple semblait être lié au chiffre trois.

C’était à leur troisième baiser qu’ils s’étaient avoué leur amour et c’était à leur troisième fois qu’ils avaient partagé un orgasme dévastateur, initiateur d’une longue série, mais le seul dont ils se souviendraient à vie.

Comme des ados, ils s’étaient renseigné chacun dans leur coin sur les pratiques gay, et la préparation à la pénétration. Ils en avaient envie tous les deux. Mais tellement nerveux, leur première fois fut un fiasco complet et douloureux pour Danny. La deuxième fois s’était mieux passée mais la peur les avait bridés dans l’expression de leur passion. Ils gagnèrent en expérience et en confiance. Ils étaient aussi familiers du corps de l’autre que du leur. Quand se fut au tour de Don de recevoir son homme, ils surent gérer tous les détails et l’inconfort.

L’expert se réveillait doucement. Il repassait toujours son index sur la cicatrice de son chéri avant de se décoller de lui pour se lever. Un rituel parmi d’autres qu’ils avaient instauré entre eux. Ils faisaient le plein de contact avant d’être séparés. Le retour de Don ayant coïncidé avec l’amélioration du moral de Danny, tous avait considéré leur rapprochement comme une évidence : un ami en soutenait un autre. Il y avait bien quelques mauvaises langues qui persifflaient trouvant leur amitié plus qu’ambigüe. Ils s’en foutaient pas mal. Ils étaient toujours très discrets. Seuls leurs plus proches amis connaissaient la vérité sur leur liaison.

Ils avaient de la chance, depuis peu, les colporteurs de ragot avaient trouvé mieux et plus croustillant. D’après radio couloir, une couguar sévissait dans le commissariat. Stella se ferait la dent, et pas que ça, sur un bleu de 20 ans son cadet. Elle lui apprenait à se perfectionner à tirer ou à se servir de sa matraque. Les différentes rumeurs rivalisaient dans les métaphores et les doubles sens. Le débat faisait rage entre les machos en uniforme horrifiés d’être rabaissés au rang de toy boy et la gente féminine qui savourait cette douce revanche.

Au courrier, un faire part avait été glissé dans leur boîte à lettre. Lindsay allait épouser Brian, son prince charmant, tous deux enseignants dans le même lycée. En pleine forme, Mamie Mo se préparait à prendre une barrette supplémentaire, celle d’arrière-grand-mère.

FIN

Dragoun Lou

Merci à toi, derrière ton écran, qui a lu mon histoire jusqu'au bout.

Déja parus:
Prélude - Chapitre 1: Reddition 
Prélude - Chapitre 2: Face à Face. 
Prélude - Chapitre 3: Faire comme si. 
Prélude chapitre 4: Garder ses distances 
Prélude - Chapitre 5: Incompréhension. 
Prélude - Chapitre 6: Départ. 
Prélude - chapitre 7 : Séparation 
Prélude - Chapitre 8: Visite surprise 
Prélude - chapitre 9: Retour  

Publié dans Prélude

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Commenter cet article
P
<br /> concernant radio couloir, ils ont bien raison de s'en " foutre " , 100 % d'accord avec eux =D<br /> oh et c'est sympa d'avoir donner des nouvelles de lindsay tout de même à la fin =)<br /> bon voilà je pense avoir fait le tour. je m'excuse pour tout ces nbx commentaires mais j'en avais assez de tjs devoir les réécrires :(<br /> en tout cas j'ai pris un réel plaisir à lire ta fiction et je te dis donc à très bientot, je l'espère, pour la suivante =D<br /> bisoux et bonne fin de journée,<br /> pauline.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Kikoo Pauline<br /> <br /> On n'échappe pas à radio couloir, au lycée, au travail, dans son quartier etc... Donc même si ce n'est pas toujours évident de faire la sourde oreille, je pars du principe qu'il vaut mieux laisser<br /> couler...les rumeurs ça va ça vient.<br /> <br /> j'ai voulu une fin, une vraie c'est pour ça que j'ai clos toutes les pistes soulevées au cours de l'histoire sur danny, don et aussi lindsay, heureuse chez elle dans le montana.<br /> <br /> de mon côté j'ai aimé lire tes réactions sur le vif.<br /> <br /> En espérant te revoir ici ou là, aprés une des mes histoires ou une des tiennes.<br /> <br /> D.L.<br /> <br /> <br />
P
<br /> oh et le passage dans la voiture lorsqu'ils se disent au revoir ^^.<br /> de même que j'apprécie aussi celui de constance et de don. leur conversation n'a rien d'extraordinaire je sais, elle est très simple mais j'aime bcp =D<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Kikoo Pauline<br /> <br /> les lemons c'est pas mon truc. J'en lis, mais de là à en écrire. Je préfère de loin traiter, la mise en couple ou la vie quotidienne d'un couple confronté à des difficultés. Et puis suggérér une<br /> scène de fesses ou un moment d'intimité, c'est nettement plus intéressant que la description technique de l'acte charnel.<br /> <br /> Pour Constance, ce perso est le résultat d'un moment d'inspiration. Elle est energique, fonceuse, mais elle sait aussi écouté. Don avait besoin de cette complicité.<br /> <br /> D.L.<br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> en tout cas j'aime bcp comment tu as écrit ce passage. les explications ont enfin eu lieu et pour notre plus grand bonheur ( et aussi le leurs bien sur ) , finissent bien, très bien même =D<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> Kikoo Pauline,<br /> <br /> de quel passage tu parles exactement ?<br /> <br /> D.L.<br /> <br /> <br />
P
<br /> j'adore les pensée de don et son examination ( heu... non c'est pas ça comme mot, si ? ) minusieuse de danny lorsqu'il se rend chez lui ^^ .<br /> pas mal aussi le coup de poker. heureusement que tu le précise avant de noter la réplique de don car là je crois que j'aurais eu une crise cardiaque ^^<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Kikoo Pauline<br /> <br /> examination , j'aurai plutôt un bon gros matage de long, en large et en travers.  Faut dire aussi que y'a matière à se<br /> rincer l'oeil. Danny (Carmine Giovinazzo) est sacré bien foutu.<br /> <br /> pour le poker, je voulais l'apothéose avant que finalement ils se mettent ensemble. Pardon pour ton petit coeur fragile, je suis contente d'avoir réussi mon coup.<br /> <br /> D.L.<br /> <br /> <br />
P
<br /> ah comme par hasard, on vient me perturber dans ma lecture du chapitre que j'attendais avec le plus impatience ^^<br /> j'ai qd meme réussi à le lire et je dois avouer que ça vallait le coup d'attendre, il est super =D<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Kikoo Pauline<br /> <br /> rah ça m'arrive tout le temps ça. Je veux être tranquillou devant mon pc et y'a quelqu'un qui vient m'embéter. mdrrrr<br /> <br /> Mais tu as quand même pu lire cette fin que tu attendais, c'est le principal.<br /> <br /> D.L.<br /> <br /> <br />